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jean lúc romero michel - Page 135

  • Longue escapade...

    Ce matin, je pars pour un long repos non seulement pour la convalescence suite à ma chute mais aussi pour recharger les batteries après une année horrible.
    Passez de belles fêtes ! Et, on garde le contact sur les réseaux sociaux !

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  • Chris vit toujours en moi, en nous !

    Les mois se succèdent. Déjà 7 mois.
    Ton absence est, chaque jour, plus cruelle et cette période de fêtes fait remonter tant de souvenirs heureux à jamais révolus. Tu vis en nous et par tes combats. Quelle chance j’ai eu de partager ta vie pendant 11 ans ! #RendreChrisFier ❤️

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  • Don du sang : vers un assouplissement des règles pour les homosexuels ?

  • Ma chronique numéro 14 pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio (18 décembre 2018)

    Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs de Sud Radio,
    L’année 2018 s’achève après un long débat sur les lois bioéthiques qui n’a pourtant pas encore abouti à un projet de loi.
    Mais, 2019 pourrait être l’année où les questions de société seront à l’honneur.
    Même si le gouvernement a encore repoussé le vote de l’ouverture de la procréation médicalement assistée à juin, c’est-à-dire après les élections européennes ; ce débat va avoir lieu.
    Le président s’est engagé sur cette réforme si le conseil consultatif national d’éthique y était favorable, ce qui est le cas dans deux avis.
    On sait que ce débat risque d’être violent mais il en va de l’égalité.,
    Autre débat qui sera peut-être enfin conclu : celui du don du sang ouvert aux gays.
    En effet, si depuis peu, les gays peuvent donner leur sang, ils doivent pour cela être abstinents sexuellement pendant un an. Une obligation qui n’est pas imposée aux hétérosexuels qui ont des conduites à risques. Vous imaginez qu’imposer une abstinence d’un an aboutit au final à interdire le don du sang aux gays. La ministre de la santé s’est engagée à reposer la question de cette abstinence en début d’année. Ce sera donc l’occasion d’y revenir ici.
    Autre thème qui nécessitera une évaluation est celui du remboursement des préservatifs par la sécurité sociale mais sur seule prescription des médecins, alors que la contraception du lendemain peut être donnée aux filles mineures par les pharmacies, sans passer par un médecin.
    Cette annonce de gratuité était attendue depuis longtemps et il ne faudrait pas que cette mesure soit inopérante pour une partie de la population qui n’oserait demander cela à leur médecin. Il faudra simplifier la dispensation et on y reviendra.
    Évidemment, le droit de mourir dans la dignité reviendra dans l’actualité. Les 3 lois Leonetti ne fonctionnent pas et tout le monde le constate. On meurt mal en France. Aujourd’hui, de nombreux parlementaires ont présenté des textes pour légaliser l’euthanasie. Cette question sera donc débattue de nouveau en 2019 et l’ADMD sera vigilante.
    La pénalisation des clients de travailleuses et travailleurs du sexe sera aussi un des thèmes de l’année à venir. En effet, de nombreuses associations dont Médecins du monde, AcceptessT, le Strass, Elus locaux contre le sida et bien d’autres ont saisi le conseil constitutionnel par le biais d’une question préjudicielle de constitutionnalité. Ils estiment que la pénalisation du client est contraire à la liberté. Ils démontrent que cette mesure a aussi incontestablement mis en danger les travailleuses du sexe.
    Enfin, on attend la réponse du gouvernement à la demande lancée par ELCS que la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies soit la grande cause nationale. Cela permettrait pendant un an une mobilisation alors que les agressions homophobes ou transphobes se multiplient.
    2019 sera donc une année de changements sociétaux. Sans compter, les changements sociaux dus à un autre mouvement, celui des gilets jaunes. Mais ça, c’est une autre question sur laquelle nous reviendront en 2019…
    Je vous remercie.j
    Belle fin d’année chère Brigitte et aux auditeurs.
    Profitez de chaque moment.
    Et à l’année prochaine.

  • Euthanasie : "Nous voulons avoir le choix en fin de vie."

  • Retrouvez-moi en direct sur France Bleu Occitanie à 7H50 sur lAa fin de vie

    Je serai l'invité de ce vendredi matin à 7H50 de France Bleu Occitanie pour parler de fin de vie et de l'ADMD.

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  • "Beaucoup de séropositifs survivent, vivent des minima sociaux et sont discriminés."

  • Session du conseil régional d'Ile-de-France

    Ce mercredi s'achèvera la discussion du budget 2019 de la région Ile-de-France. Un projet qui n'est pas à la hauteur des enjeux de l'Ile-de-France et du défi des Jeux olympiques.

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  • Mobilisation contre le sida à Puteaux et hommage à Christophe Michel-Romero

    Comme tous les ans, Puteaux ville engagée contre le sida se mobilise. Outre l'exposition Portraits de Vihes, un hommage sera rendu par la maire à Christophe qui co-organisait avec la ville ces rendez-vous pendant plus de 11 ans..

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  • Déjà 6 mois que Christophe Michel-Romero nous a quittés. Il y a des morts qui sont très vivants !

    Cela fait déjà six mois que Christophe Michel-Romero nous a quittés. Six mois, déjà... Six mois seulement.
    Le temps n'atténue pas la douleur. Le manque est permanent : chaque seconde, chaque minute, il est dans mes pensées.
    Son dynamisme, sa force de conviction et sa bienveillance manquent dans les combats humanistes que nous menions ensemble. Je remercie les associations, les militants qui, chaque jour, par un mot, par un geste continuent à faire vivre sa mémoire.
    Il y a des morts qui sont très vivants. C'est le cas de Chris...

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  • Mon discours aux 23èmes Etats généraux d'ELCS

    Madame la ministre, Madame la maire, Chère Anne, Chers amis,

    Évidemment, vous imaginez l’émotion que j’ai eue tout cet après-midi et particulièrement, maintenant, en conclusion de ces 23èmes états généraux, en pensant à Christophe Michel-Romero, qui les a organisés ces 11 dernières années.
    Je remercie vraiment Philippe d’avoir voulu lui rendre un hommage tout à l’heure à la fin de notre réunion.

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    Permettez-moi de remercier particulièrement Anne Hidalgo et son adjointe Anne Souruys pour la mobilisation de la ville qui est exemplaire notamment grâce à Vers Paris sans sida que mène Eve Plenel et que je remercie aussi pour son intervention ce soir.
    Merci à mon ami et collègue Jean Spiri de représenter la région et pour son engagement dans le cadre de Une Ile-de-France sans sida.
    Merci, madame la ministre d’être présente ce soir. Vraiment. Je sais que l’actualité au Parlement vous concernant est très chargée et je vous suis donc reconnaissant d’être à nos côtés dans un contexte de démobilisation de la société contre le VIH/sida. Alors qu’il n’y a jamais eu autant de gens vivant avec ce virus, cette question de santé publique est sortie des radars.
    C’est bien dommage et je le dis notamment pour les élus car avec cet espoir fou, mais possible, d’un monde sans sida, c’est maintenant plus que jamais qu’il faudrait se mobiliser et tout mettre en œuvre pour aboutir à la fin au VIH/sida.
    Vous imaginez, chers amis, que des générations pourraient naître à partir de cette date sans qu’aucun enfant ne soit porteur du VIH !

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    Quel rêve fou pour celles et ceux qui, comme moi, ont connu le début de la pandémie et vu mourir tant de proches dans des souffrances indescriptibles et rejetés parfois même par leurs familles.
    Je serai court, car tout a été dit et reviendrai juste sur quelques points : le soutien au développement de la politique de réduction des risques à direction des usagers de drogue, la lutte contre la sérophobie, le sexisme et les LGBTQIphobies avec notre exposition et notre pétition sur change.org. Et enfin, la réunion du Fonds mondial l’an prochain en France.
    Je voudrai remercier Anne pour la mobilisation de Paris dans son soutien à la salle de consommation à moindre risques et ta demande, Anne, de l’ouverture d’autres salles à Paris et en Ile-de-France. Je voulais dire à quel point, à ELCS, nous soutenons cette démarche efficace pour la santé des usagers mais aussi pour la sécurité. Je n’insiste pas et je sais que tu en parleras, chère Anne.
    ELCS est mobilisé depuis toujours contre les discriminations : rappelez-vous le combat que nous menons encore contre les interdictions de circulation dans le monde – une quarantaine de pays les pratiquent encore -, celui contre l’interdiction même partielle du don au sang par les gays ou celui lancé par ELCS mais gagné avec les associations sur l’interdiction des soins de conservation pour les personnes séropositives.
    Notre combat contre la sérophobie aura cette année été particulièrement marqué par notre livre et l’exposition Portraits de vi(H)es. Cette expo a dépassé tous nos espoirs et tourne depuis un an partout, aujourd’hui à la région Ile-de-France et ici à la mairie de Paris, la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, lundi et vous êtes les bienvenus, au Mans, à Toulouse, à Strasbourg et dans bien d’autres endroits la semaine prochaine.

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    Il était important de donner un visage au VIH et de dire ce qu’est la vie avec le sida et de faire tomber aussi des idées fausses et de donner des informations que nos concitoyens ne connaissent pas vraiment.
    En effet, qui sait à part les militants que dès qu’une personne est mise sous traitement, elle devient vite indétectable, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus infecter.
    On ne le sait pas assez, mais la plupart des personnes séropositives, qui connaissent leur statut et qui sont sous traitement, ne peuvent plus infecter.
    Ce qui fait dire, non sans raison, au professeur Rozenbaum, l’un des codécouvreurs du VIH/sida, que le meilleur moyen de ne pas attraper le VIH est de… coucher avec un séropositif sous traitement et sans charge virale. Provocateur mais vrai.
    Outre cette expo et ce livre qui vont, grâce au laboratoire Gilead, continuer à vivre en 2019, nous portons actuellement la demande que la lutte contre le sexisme et les LGBTQIphobies devienne la Grande Cause Nationale 2019.
    Plus de 45 000 internautes ont déjà signé notre pétition sur change.org et je vous invite à en faire de même et à en parler avec vos amis.

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    Une grande cause, ça donne des moyens, des campagnes gratuites dans les médias, ça fait travailler les associations ensemble et ça oblige tous les ministères, de manière transversale, à travailler sur ces thèmes.
    Anne Hidalgo fut la première à suivre cette demande. Depuis, des élus de tous bords et nombre de personnalités ont signé. Et j’espère pouvoir compter sur votre soutien, chère madame la ministre, même si la décision ne vous appartient pas.                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Enfin, l’année prochaine une grande réunion internationale du Fonds mondial, qui permet de faire accéder les pays les moins riches aux traitements, aura lieu en France. Une opportunité exceptionnelle !
    Il faut que la France en profite pour s’engager fortement et renouer avec le grand discours mobilisateur que portaient les présidents Chirac et Lula.
    Depuis le début de la pandémie, plus de 36 millions de personnes sont mortes du sida, encore un million succombent annuellement, soit 2500 personnes par jour.
    Ces morts ne doivent plus exister.

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    Nous sommes criminels de laisser ces personnes mourir alors que nous avons les traitements pour leur permettre au moins de survivre.
    C’est donc la mobilisation citoyenne qui peut encore faire entendre à nos responsables que ce beau défi doit être gagné.
    Un monde sans sida, c’est possible, il dépend aussi de vous. De nous !
    Je vous remercie.

     

  • Merci au Refuge de donner le nom de Christophe à son nouvel accueil de jour de Grenoble !

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  • En solidarité avec les victimes du 13 novembre et leurs proches

    En ce 13 Novembre, notre communauté nationale pense aux 130 victimes lâchement assassinées, aux centaines de blessés et à leurs proches. Paris ne les oublie pas et ne les oubliera jamais.
    #ParisSeSouvient
    #FluctuatNecMergitur 

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  • Ma 8ème chronique pour l’émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio

     

    Bonjour Brigitte, Bonjour à votre invité et à tous les auditeurs,

    Dimanche, des milliers de Parisiennes et de Parisiens se sont rassemblés place de la République pour dénoncer la recrudescence d’actes homophobes ou transphobes qui ont même mené, cet été, à la mort d’une femme trans, la jeune Vanessa.
    Il y a quelques jours, un couple gay était insulté par un chauffeur de VTC au cœur du 12èmearrondissement, arrondissement où je suis élu. Il y a une semaine exactement, c’était le président d’Urgence Homophobie à la sortie d’un restaurant. Juste avant, un couple de femmes agressé ou, encore, Arnaud et Rémi, il y a 3 semaines. J’arrête cette énumération à la Prévert.
    Mais, ces actes de déferlements de haine et de violence sont devenus des épisodes quotidiens au point qu’ils se banalisent même. Déjà, en 2017, selon SOS Homophobie, les agressions avaient augmenté de 14%...
    Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous, élus, médias et, bien sûr, citoyens.
    On le sent bien, il y a souvent une hiérarchisation dans les discriminations : être sexiste ou LGBTQIphobe, c’est presque devenu acceptable pour certains. Et les réseaux sociaux ne sont pas les moins responsables de cette situation tant le laxisme de leurs dirigeants, derrière de belles paroles, y est trop souvent évident.
    Pour certains, comme c’est le cas aux USA, ça ferait même partie de la liberté d’expression. Comment s’étonner, dans ces conditions, que sale pédésoit toujours, en 2018, la principale insulte entendue dans les cours d’école ??? Avec la résonnance que cela a pour de jeunes enfants qui se sentent différents.
    Alors que faire ?
    D’abord et nous en avons déjà longuement parlé dans cette chronique, l’école doit être en première ligne. Sur tout le territoire, une éducation à la sexualité doit être enfin menée.
    La police qui a fait de grands efforts ces dernières années grâce notamment à l’association LGBT Flag doit vraiment former tous les policiers sur ces questions comme celle d’ailleurs du sexisme.
    Mais on le sent bien, c’est un travail à long terme qui doit être mené. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai écrit au 1erministre pour lui proposer de faire de la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme la grande cause nationale 2019.
    Ca n’a jamais été le cas pour ces combats. Il est urgent d’y remédier car, un an d’actions contre les LGBTQIphobies et le sexisme, alors que nous serons en plein débat sur la PMA, je ne pense pas que ce soit réellement un luxe. C’est un geste fort et j’espère qu’Édouard Philipe y sera sensible…
    En terminant cette chronique un petit mot sur une autre cause à laquelle je suis attaché : le droit de mourir dans la dignité.
    On apprenait hier, dans le journal Libération, qu’une femme de 102 ans a été virée d’un service d’hospitalisation de long séjour de Paris car l’équipe ne supportait pas la décision de cette dame de partir prochainement en Belgique pour se faire euthanasier. Incroyable non ?
    Le 2 novembre, ce sera la 11ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité et c’est donc l’occasion de rappeler l’urgence d’avoir une loi humaniste sur la fin de vie dans notre pays.
    A Paris, rendez-vous est donné à 17H00, place de la République.
    Auditrices et auditeurs de Sud Radio, je vous y attends nombreux !
    Belle semaine… 

  • #LeTalkDuLundi sur la #findevie ! (Édition du 22 octobre 2018)

  • Retrouvons-nous pour une Réunion publique ADMD à Marseille

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  • Ma lettre au 1er ministre pour que la lutte contre les LGBTQIphobies et le sexisme soit la Grande Cause nationale 2019

     

    Monsieur le Premier ministre,

    Vous avez-vous-même dénoncé, à juste titre, la multiplication inquiétante des agressions homophobes à Paris et en province. Pas plus tard que mardi, le président d’Urgence Homophobie a été brutalisé à la sortie d’un restaurant. La semaine dernière, c’est un couple de femmes qui était agressé. Sans oublier le terrible meurtre d’une personne transgenre, il y a quelques semaines. Ces actes de déferlement de haine et de violence sont devenus des épisodes quasi quotidiens. Devant ces faits, nous ne pouvons garder le silence. Nous devons condamner et agir sans plus attendre.

    Nous constatons également que la parole homophobe s’est généreusement libérée depuis l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier nous informe en ce sens que plus d’un homosexuel sur deux a dû faire face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle. Nous redoutons que de nouvelles agressions aient lieu, en proportion toujours plus croissante.

    Tout ceci interpelle notre responsabilité à tous, élus locaux, parlementaires et Gouvernement, et nous intime l’ordre de mettre la puissance publique au service de tous les citoyens. Nous avons, en effet, trop longtemps établi une hiérarchie entre les discriminations. Être raciste et antisémite, c’est heureusement grave. En revanche, être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est vu comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures.

    Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les uns des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie font un travail remarquable dans la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.

    L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. Certaines associations comme SOS Homophobie ou encore Flag tentent de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir.

    Aussi, nous remarquons que le débat actuel sur les LGBTphobies, bien qu’il alerte l’opinion publique, ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel d’SOS Homophobie.

    Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et organiser un grand débat national. Pour ce faire, je me permets de vous proposer que la lutte contre le sexisme et les LGBT phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019.

    Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’expression de ma haute considération.

    Jean-Luc ROMERO-MICHEL

     

  • Retrouvez-moi pour #LeTalkDuLundi à 12H sur Périscope !

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  • Manifestation contre l'homophobie et la transphobie à 17H00 : venez nombreuses et nombreux !

    A l'appel de SOS Homophobie et de l'Inter-LGBT, une manifestation contre l'homophobie et la transphobie aura lieu ce dimanche à 17H00 place de la République.
    Elus Locaux Contre le Sida s'est associée à cet appel.
    Venons nombreuses et nombreux !

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